Présidentielle en Algérie : Abdelaziz Bouteflika « déposera son dossier de candidature le 3 mars »

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika déposera le 3 mars sa candidature à un cinquième mandat auprès du Conseil constitutionnel, a annoncé son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal.

Abdelmalek Sellal, ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika et directeur de campagne, ici en 2014. © Sidali Djarboub/AP/SIPA

Abdelmalek Sellal, ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika et directeur de campagne, ici en 2014. © Sidali Djarboub/AP/SIPA

Publié le 27 février 2019 Lecture : 1 minute.

Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA
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Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie

Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.

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« Le candidat Abdelaziz Bouteflika va respecter les délais et les lois et déposera son dossier de candidature le 3 mars », soit le dernier jour du dépôt des candidatures, a déclaré Abdelmalek Sellal lors d’une réunion mardi 26 février à Alger avec des partisans du chef de l’État.

« Le droit à la candidature est garanti à tout Algérien par la Constitution qui donne aussi le droit au Moudjahid (combattant) Abdelaziz Bouteflika de se présenter », a déclaré Abdelmalek Sellal, qui a déjà dirigé les trois précédentes campagnes du chef de l’État et fut son Premier ministre de 2012 à 2017. « Il est candidat et c’est aux urnes et au peuple algérien de trancher », a-t-il argué.

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Les « urnes trancheront »

Le même jour, l’Algérie était de nouveau le théâtre de manifestations massives contre un nouveau mandat d’Abdelaziz Bouteflika. En annonçant le 10 février sa décision de briguer un 5e mandat, le chef de l’État, au pouvoir depuis 1999, a déclenché une très forte contestation de la population.

>>> À LIRE – Manifestations d’étudiants à Alger : « Nous sommes les premiers concernés »

Lundi, le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait implicitement écarté l’hypothèse d’un renoncement d’Abdelaziz Bouteflika en affirmant que les « urnes trancheront ».

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