Restauration aérienne : Servair à l’assaut de Doual’air au Cameroun ?

Le groupe français, détenteur de 25 % des parts de Doual’Air, a réussi à garder le contrôle opérationnel du spécialiste camerounais de la restauration aérienne, malgré l’opposition de la famille Nkembe, principal actionnaire de l’entreprise. Ces derniers le soupçonnent maintenant de vouloir acquérir le majorité du capital en rachetant les parts de l’État.

Restauration aéroportuaire, Servair (photo d’illustration). © Christophe Jouas/Servair

Restauration aéroportuaire, Servair (photo d’illustration). © Christophe Jouas/Servair

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Publié le 7 mars 2019 Lecture : 4 minutes.

Servair veut-il passer en force à Doual’Air ? Le 10 janvier, un conseil d’administration réunissant les deux représentants du spécialiste du catering, détenteur de 25,25 % des parts de la société camerounaise de restauration depuis 2007, et Agnès Solange Ondigui Owona, cadre du ministère des Finances, a porté cette dernière à la présidence de l’entreprise.

Ce qui revient à évincer Célestin Olivier Nkembe (5 % du capital), jusque-là à ce poste et absent lors du vote. Mais le fils du défunt fondateur de l’entreprise, Albert Marie Nkembe (dont les 38,75 % de parts ont été répartis entre les différents héritiers), n’entend pas se laisser faire : le 30 janvier dernier, il adressait au directeur général de l’entreprise de restauration aérienne à l’aéroport de la capitale économique camerounaise, Mark Braastad, reconduit à ce poste, une mise en demeure pour la résiliation du contrat d’assistance technique.

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