Wahda Bank privatisée

Publié le 25 février 2008 Lecture : 1 minute.

Deuxième privatisation bancaire menée en un an en Libye, l’ouverture du capital de Wahda Bank s’est conclue, le 15 février, par une transaction Sud-Sud. Avec une offre de 210 millions d’euros, la jordanienne Arab Bank emporte 19 % du capital de la cinquième banque commerciale libyenne (voir tableau). Attijariwafa Bank, ABC, basée à Bahreïn, et le groupe italien Intesa Sanpaolo étaient également candidats. Avec 1,7 milliard d’euros d’actifs, Wahda Bank détient 20 % de parts de marché local et compte 71 agences dans le pays. Arab Bank, qui appartient à la famille Shoman, d’origine palestinienne, constitue, avec un total d’actifs de 26 milliards d’euros, l’un des principaux groupes bancaires du monde arabe.
C’est sous l’impulsion du gouverneur de la Banque centrale libyenne, Farhat Ben Gadara, et avec les conseils du cabinet international McKinsey, installé en Libye depuis un an, que le secteur bancaire libyen poursuit sa modernisation à marche forcée. Le premier signal avait été donné avec la privatisation – menée en six mois – de la deuxième banque du pays, Sahara Bank, dont BNP Paribas prenait 19 % du capital en septembre 2007. Ces prises de participation minoritaires, avec option d’achat de parts supplémentaires dans trois à cinq ans, corrigent progressivement l’archaïsme du secteur bancaire libyen, qui reste dominé par cinq banques nationales totalisant 90 % des actifs.

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