Une radioscopie des migrants

Publié le 25 février 2008 Lecture : 1 minute.

Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Angel Gurría a présenté le 20 février, à Paris, les résultats de la première enquête sur le « profil des migrants » jamais réalisée par l’organisation. « La question des migrations est aujourd’hui l’une de nos priorités », a-t-il indiqué. Le vieillissement et la diminution relative de la population des pays riches n’y sont évidemment pas étrangers.
Le nombre des personnes vivant dans un pays où elles ne sont pas nées a triplé au cours des cinquante dernières années pour atteindre 75 millions en 2000. Les trois cinquièmes d’entre elles ne sont pas originaires d’un pays membres de l’OCDE. Le rapport s’efforce de répondre avec précision à une série de questions : Qui sont les immigrés ? D’où viennent-ils ? Où sont-ils établis ? Travaillent-ils et, si oui, quel est leur niveau de compétences ?
La diaspora africaine est estimée à 7 millions de personnes, contre 19 millions pour la latino-américaine et 16 millions pour l’asiatique. Ses membres se répartissent presque équitablement entre les hommes et les femmes, ainsi qu’entre le nord et le sud du continent. 40 % d’entre eux sont établis en France. Les plus nombreux sont les Marocains (1,5 million), devant les Algériens (1,3), les Tunisiens et les Sud-Africains (0,4). Plus de la moitié exercent un travail, les autres étant soit au chômage (15 %), soit inactifs (31 %).

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires