« Tchihou », « Charika » et « Bagbag »

Publié le 25 février 2008 Lecture : 1 minute.

« Il n’existe pas réellement de jet-set en Algérie, explique Salim, gérant d’une agence de mannequinat. En tout cas, pas au sens où on l’entend en Occident. » À en croire cet habitué des folles nuits d’Alger, la jet-set algéroise se divise en plusieurs groupes. Les Tchihou (dérivé du mot « Tchitchi ») représentent les enfants « gâtés » de la nomenklatura. Les Charika (« entreprise » en arabe) sont ceux qui ont prospéré dans l’import-export et réussi à amasser de grosses fortunes. Les James ne sont pas forcément très riches, mais ils aiment la sape, s’habillent à la mode et adorent se montrer dans les boîtes de nuit. Il y a ensuite les Bagbag. Adeptes du « blingbling », ils calquent leur mode de vie sur celui des stars du rap et du hip-hop. Enfin, les Beggarine (« maquignons »). Eux sont des parvenus, ceux qui ont fait fortune très – trop ? vite dans l’agroalimentaire, d’où l’appellation. « Ils peuvent dépenser des dizaines de millions de dinars en une soirée, attirent les filles faciles comme des mouches et boivent comme des trous », témoigne Imad, un photographe de presse.

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