L’Unesco soutient les « Diambars »

Publié le 25 février 2008 Lecture : 1 minute.

Créé en 2003 à l’initiative de footballeurs (Bernard Lama, Jean-Marc Adjovi-Boco, Patrick Vieira) et d’un industriel sénégalais, Saer Seck, l’institut Diambars (« guerriers », en wolof) vient d’obtenir le soutien de l’Unesco. Installé près de Dakar, il s’efforce de marier football et éducation, et forme actuellement 88 jeunes stagiaires recrutés à l’âge de 13 ans.
Sélectionnés sur des critères sportifs, les stagiaires, pour moitié en échec scolaire à leur arrivée, bénéficient d’une formation gratuite pendant cinq ans. Ils consacrent 30 % de leur temps au ballon rond et le reste aux études. Un sans-faute est attendu pour les sept jeunes qui passeront leur bac en 2008. « Peut-être que 20 % à 30 % de nos stagiaires réussiront à vivre du football, mais notre objectif premier reste de leur permettre de trouver leur place dans la société », explique Adjovi-Boco.
L’initiative fait tache d’huile (c’est ce qui a convaincu l’Unesco). Une association Diambars a vu le jour en Afrique du Sud et devrait démarrer en 2010, pour la Coupe du monde. Des discussions sont en cours avec la Tanzanie et le Bénin. La Guinée, la Côte d’Ivoire et le Burkina seraient intéressés.

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