Côte d’Ivoire : un deuxième parti pro-Soro voit le jour

L’Alliance pour le changement (APC), un ex-mouvement de jeunesse pro-Ouattara, s’est constituée le 2 mars en parti politique pour appuyer la candidature de Guillaume Soro à la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire. Un deuxième soutien à l’ex-chef du Parlement en deux semaines.

Guillaume Soro à Abidjan, le 21 novembre 2018. © Issam Zelji/TRUTHBIRD MEDIAS pour JA

Guillaume Soro à Abidjan, le 21 novembre 2018. © Issam Zelji/TRUTHBIRD MEDIAS pour JA

Publié le 2 mars 2019 Lecture : 1 minute.

« L’APC se transforme en parti politique au terme d’une assemblée générale extraordinaire et annonce son soutien indéfectible à Guillaume Soro dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020 », a expliqué à l’AFP, Alphonse Soro, président de l’APC, un mouvement de jeunesse, autrefois proche du président ivoirien Alassane Ouattara.

Alphonse Soro a également annoncé devant des centaines de partisans, une caravane qui va parcourir tout le pays pour vanter « le renouvellement de la classe politique en Côte d’Ivoire ».

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« Notre générationJean-Louis Billon (ancien ministre et poids lourd de l’opposition), Charles Blé Goudé, (ex-chef du mouvement ivoirien des Jeunes patriotes, proche de l’ex-président Laurent Gbagbo) et Guillaume Soro – a la compétence requise, la formation et l’expérience pour prendre la relève en 2020″, avait-il déclaré le 28 février.

Ambitions présidentielles anciennes

Alphonse Soro, ancien député, est actuellement proche conseiller de Guillaume Soro, après avoir démissionné du poste de conseiller du Premier ministre Ivoirien Amadou Gon Coulibaly, un proche du président Ouattara.

Un nouveau parti politique, le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (Raci), a été créé le 16 février pour soutenir la candidature de Guillaume Soro à la présidentielle de 2020.

Guillaume Soro, longtemps allié du président Ouattara, qu’il a contribué comme chef de la rébellion à porter au pouvoir en 2011 à l’issue d’une présidentielle contestée, a été contraint de démissionner le 8 février du perchoir de l’Assemblée, après son refus d’intégrer le nouveau parti présidentiel, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), créé en janvier. Les analystes politiques prêtent depuis longtemps à M. Soro, 46 ans, des ambitions présidentielles.

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