Arabie saoudite : l’Union européenne et l’ONU durcissent le ton après l’affaire Khashoggi

Plusieurs mois après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, l’Arabie saoudite continue de voir son étoile pâlir au sein des institutions internationales. Malgré de nombreuses réticences, plusieurs événements récents montrent un durcissement de ton face à Riyad.

Le prince héritier, Mohamed Ben Salman, lors d’une réunion du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le 27 avril 2017 à Riyad. © Uncredited/AP/SIPA

Le prince héritier, Mohamed Ben Salman, lors d’une réunion du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le 27 avril 2017 à Riyad. © Uncredited/AP/SIPA

Wided

Publié le 13 mars 2019 Lecture : 5 minutes.

Le prince héritier, Mohamed Ben Salman, lors d’une réunion du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le 27 avril 2017 à Riyad. © Uncredited/AP/SIPA
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Affaire Khashoggi : l’onde de choc

États-Unis poussés à sortir de leur réserve vis-à-vis d’un allié historique, silence assourdissant des pays arabes, le prince héritier Mohamed Ben Salman fragilisé, l’Europe qui cherche en vain à parler d’une seule voix… Le scandale de la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi bouleverse les équilibres géopolitiques au Moyen-Orient.

Sommaire

Les 28 États de l’Union européenne (UE) ont adopté, mardi 12 mars, une nouvelle liste noire de paradis fiscaux, qui inclut notamment les Émirats arabes unis, mais pas l’Arabie saoudite. Quelques jours auparavant, le 4 mars, une table ronde intitulée « Arabie saoudite : il est temps de rendre des comptes » et organisée en marge du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a rassemblé la fondation The Right Livelihood Award, le Groupe de défense des droits de la zone MENA, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et le Centre pour les droits de l’homme du Golfe (GCHR).

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