Concurrents et pourtant complémentaires

Publié le 25 février 2008 Lecture : 1 minute.

Concurrents pour attirer les investissements étrangers, le Maroc et la Tunisie parviennent toutefois à s’entendre pour renforcer les échanges entre eux. À l’initiative d’Attijariwafa bank, 36 chefs d’entreprise tunisiens de la mécanique, de la métallurgie, de l’industrie électrique, de l’agroalimentaire et de la distribution ont dialogué pendant deux jours, le 31 janvier et le 1er février 2008, avec 127 dirigeants marocains à l’occasion d’un forum de l’investissement et des rencontres d’affaires qui s’est tenu à Casablanca. La banque marocaine s’engageait à apporter son soutien, voire sa caution, à des projets réunissant les deux pays.
Les échanges entre les deux pays ont atteint 318 millions de DT en 2007, soit 34 % de plus qu’en 2006, mais ils s’effectuent presque à sens unique : les exportations tunisiennes vers le Maroc ont représenté 221,2 millions de DT, en progression de 55 %, quand les exportations du royaume vers la Tunisie ont frôlé le seuil des 100 millions de DT, en hausse de 2,7 % seulement. Si la présence marocaine en Tunisie est surtout perceptible à travers ses banques, l’empreinte de cette dernière dans l’économie marocaine est particulièrement forte dans les biens de consommation (prêt-à-porter, papeterie, agroalimentaire) et dans l’industrie avec, par exemple, la câblerie Coficab du groupe privé tunisien Elloumi (181 millions d’euros), qui fournit par ailleurs plusieurs constructeurs européens dans le câblage et l’électronique depuis la zone franche de Tanger.

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