Maroc-Argentine : Lionel Messi sur la liste, les rumeurs vont bon train
Alors que le nom de Lionel Messi figure bel et bien sur la liste de l’Albiceleste pour le match amical face aux Lions de l’Atlas marocains, le 26 mars à Tanger, les rumeurs se multiplient quant à la venue effective du quintuple Ballon d’or ou à d’éventuelles consignes de ne pas l’approcher. Réactions.
Plus de huit mois après sa dernière apparition sous le maillot de l’Albiceleste, lors du huitième de finale de Coupe du monde face à la France (3-4), Lionel Messi va effectuer son retour en sélection nationale, à l’occasion des matchs amicaux de l’Argentine contre le Venezuela à Madrid (22 mars) puis au Maroc, quatre jours plus tard à Tanger. Lionel Scaloni a convoqué la star du FC Barcelone, comme l’a confirmé sa liste, très attendue à Buenos Aires… mais aussi du côté du royaume chérifien. Le quotidien sportif espagnol Marca a laissé entendre que Messi ne ferait pas le déplacement à Tanger, ce que le sélectionneur de l’Albiceleste n’a pas confirmé ni infirmé : « Il jouera un ou deux matchs. On verra », a-t-il commenté.
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Lionel Messi pourrait donc bel et bien fouler la même pelouse du stade Ibn-Batouta où il avait inscrit un triplé lors de la victoire de son club du FC Barcelone face au Raja Casablanca, le 29 juillet 2012. Mais à quelles conditions ? Mardi, le quotidien arabophone marocain Al Akhbar assurait que la venue du prodige argentin dans la ville du Détroit serait particulièrement encadrée. En effet, la fédération argentine aurait demandé à son homologue marocaine que le joueur ne soit pas malmené lors du match. En clair, qu’aucun Lion de l’Atlas ne le tacle. Les Sud-américains auraient également exigé que Messi ne soit pas importuné par ses adversaires pour échanger son maillot, prendre des selfies avec les joueurs ou des supporters, ni par des journalistes qui auraient envie de l’interviewer.
« Fausses informations »
La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a rapidement réagi à toutes ces rumeurs, par la voix de Mohamed Makrouf, son porte-parole. « Ce sont de fausses informations. Il n’y a rien de tout ça », a évacué le responsable. Joint par Jeune Afrique, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, le Français Hervé Renard, a préféré s’amuser des rumeurs sur les supposées exigences argentines : « Que voulez-vous que je vous dise ? Cela ne vaut même pas la peine d’être commenté ! »
Les joueurs marocains ne sont pas réputés pour être violents, mais plutôt bons footballeurs. Tout cela n’est pas sérieux
L’ancien international marocain Mustapha El Haddaoui (38 sélections), coach de l’équipe marocaine de beach soccer, ne croit pas non plus à l’existence d’une telle clause. « Qu’il y ait un dispositif de sécurité important autour de lui, je peux le comprendre. Mais je n’imagine pas qu’on puisse demander aux Marocains de laisser Messi faire ce qu’il veut. Il s’agira d’un match amical, de gala. Et les joueurs marocains ne sont pas réputés pour être violents, mais plutôt bons footballeurs. Pour moi, tout cela n’est pas sérieux. »
Ce n’est pourtant pas la première fois que ce type d’exigences est prêtée au quintuple Ballon d’or. En 2014, le très sérieux quotidien argentin La Nación avait évoqué le cas du match amical Eire-Argentine, joué le 10 août 2010 pour l’inauguration de l’Aviva Stadium de Dublin. Le journal faisait référence aux 10 000 dollars (8 900 euros) que le sulfureux Julio Grondona, alors tout-puissant président de la fédération argentine, aurait versés à tous les joueurs irlandais afin que ceux-ci ne bousculent pas Messi. La Nación notait également que la Pulga était restée cinquante-huit minutes sur le terrain, et qu’aucun irlandais n’avait été averti.
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