[Tribune] Et si l’Église nous délivrait du mâle ?

Il n’est pas certain que la parole des victimes d’abus sexuels se libère en Afrique, comme cela commence à être le cas partout ailleurs : ce tabou est encore fort sur le continent.

Le pape François rencontre les cardinaux peu après son élection, le 15 mars 2013 au Vatican. © AP/SIPA

Le pape François rencontre les cardinaux peu après son élection, le 15 mars 2013 au Vatican. © AP/SIPA

Mohamed Mbougar Sarr
  • Mohamed Mbougar Sarr

    Ecrivain. Auteur de La Cale (Prix Stéphane-Hessel), Terre Ceinte, Silence du Choeur (prix Ahmadou-Kourouma, Grand prix du roman métis3).

Publié le 13 mars 2019 Lecture : 2 minutes.

On commençait hélas à bien connaître, sur le continent, les dérives des Églises évangéliques et pente­côtistes : leur emprise sur les individus qu’elles veulent « sauver » à tout prix (donc chèrement) ; les shows télévisés de leurs pasteurs en plein accomplissement de « miracles » ; les abus sexuels, enfin, que subissent certains de leurs adeptes, en général – comme c’est étonnant – des femmes. Ce qu’on savait moins (ou qu’on prétendait ignorer), c’est que ce fléau des abus sexuels était aussi très présent au sein de l’Église catholique.

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