Au Sénégal, le football professionnel se tourne vers l’État pour survivre

Les présidents des clubs professionnels sénégalais sont inquiets. Ils craignent pour l’avenir du professionnalisme et les emplois qu’il génère, et en ont appelé au président de la République Macky Sall pour que l’État s’implique davantage. Le message a visiblement été entendu.

Le Sénégalais Kalidou Koulibaly (à droite), face au Colombien Juan Cuadrado, lors de la Coupe du monde de football 2018. © Martin Meissner/AP/SIPA

Le Sénégalais Kalidou Koulibaly (à droite), face au Colombien Juan Cuadrado, lors de la Coupe du monde de football 2018. © Martin Meissner/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 13 mars 2019 Lecture : 5 minutes.

Macky Sall, qui vient d’être réélu aux plus hautes fonctions de l’État, et son gouvernement, ne pourront plus dire qu’ils ne savaient pas. Le 20 février dernier, au Grand théâtre national de Dakar, à l’occasion d’une rencontre avec des représentants du sport sénégalais et notamment Saer Seck, le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), le président sortant, alors en campagne en vue d’une réélection, avait écouté pendant plusieurs heures les inquiétudes des uns et des autres. « J’ai le sentiment que le message est passé. Nous avons expliqué la situation actuelle : le foot professionnel est menacé. Or, il est aussi synonyme d’emplois. »

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