Algérie : Lakhdar Brahimi présidera la conférence nationale censée préparer l’après-Bouteflika

Le diplomate Lakhdar Brahimi présidera la conférence chargée de faire des propositions sur l’avenir politique de l’Algérie, après la décision du président Abdelaziz Bouteflika de ne pas briguer un cinquième mandat, a déclaré mardi une source gouvernementale.

Lakhdar Brahimi, ancien ministre des Affaires étrangères algérien. À l’Unesco (Paris), le 28 novembre 2018. © Vincent Fournier/JA

Lakhdar Brahimi, ancien ministre des Affaires étrangères algérien. À l’Unesco (Paris), le 28 novembre 2018. © Vincent Fournier/JA

Publié le 12 mars 2019 Lecture : 1 minute.

Des manifestants contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, vendredi 1er mars à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA
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Démission de Bouteflika : les six semaines qui ont ébranlé l’Algérie

Confronté à une mobilisation populaire d’une ampleur sans précédent, Abdelaziz Bouteflika a annoncé mardi 2 avril sa démission de la présidence de la République. Retour sur ces six semaines qui ont ébranlé l’Algérie et mis un terme à un régime en place depuis vingt ans.

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La conférence nationale doit réunir des représentants des manifestants qui défilent depuis trois semaines dans les grandes villes algériennes, ainsi que des vétérans de la guerre d’indépendance. Elle sera chargée de superviser la transition, de rédiger une nouvelle Constitution et de fixer la date des élections.

Ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi, 85 ans, a aussi été jusqu’en 2014 l’envoyé spécial de l’ONU sur le conflit syrien.

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Hier soir, Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, cédant à la pression de la rue, a annoncé qu’il renonçait à être candidat à l’élection présidentielle. Le scrutin, qui devait avoir lieu le 18 avril, a été reportée à une date non précisée pour l’instant.

Des milliers de manifestants se sont rassemblés ce mardi matin dans plusieurs villes du pays pour réclamer « la fin immédiate du système ».

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