Philippe Cornet

Directeur général de Renault Maroc

Publié le 21 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

1 Au Maroc, le démantèlement des taxes douanières favorise l’importation, mais pénalise les modèles assemblés sur place. N’est-ce pas un danger pour la Somaca ?
La Somaca a grandi sous la protection de barrières douanières. Désormais adulte, elle doit prouver qu’elle a atteint le même niveau de qualité, de productivité et de rentabilité que n’importe quelle autre usine automobile. C’est d’ailleurs le cas, puisque Renault nous a commandé 8 000 Logan en 2007.

2 La création de l’usine géante de Tanger n’annonce-t-elle pas un transfert des activités installées à Casablanca ?
Non. Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, a précisé que, jusqu’en 2012-2015 au moins, Renault aura besoin d’une Somaca produisant 80 000 véhicules par an. Le métier et l’intérêt économique d’une grosse usine comme celle de Tanger, c’est la production de masse. Par sa taille, la Somaca est plus souple et plus réactive.

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3 Qu’en est-il alors d’un transfert des ressources humaines ?
Tanger-Med comptera 3 000 employés lors de son ouverture, 6 000 à terme. Il n’est jamais facile de recruter une telle quantité de personnes. La Somaca dispose d’un effectif qualifié. Il est donc possible que la création de Tanger-Med crée des opportunités professionnelles pour des salariés aujourd’hui basés à Casablanca.

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