Orpaillage artisanal
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
L’essentiel de la production d’or de Guinée provient de Haute-Guinée (Siguiri, Mandiana, Kouroussa et Dinguiraye), région frontalière du Mali. Bien que le secteur soit industrialisé, l’exploitation artisanale reste profondément ancrée dans la tradition.
On considère aujourd’hui que la Guinée compte quelque 50 000 orpailleurs. L’or de Guinée est de bonne qualité, titrant entre 850 % et 980 % (soit de 20 à 23,5 carats). L’orpaillage est bien structuré : l’or qui en découle est exclusivement vendu à des collecteurs agréés ou directement à la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG). Cette dernière possède deux laboratoires d’analyse de l’or, un à Kankan, capitale de la Haute-Guinée, et un dans la capitale, Conakry. La Banque centrale se base sur le fixing de Londres pour établir son prix d’achat. En 2002, la production des exploitations artisanales enregistrée à la BCRG était estimée à 3,6 tonnes, soit près de la moitié de la production nationale.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Côte d’Ivoire : le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, des amitiés au cœur du pouvoir
- Alice Riouall, la Burkinabè qui exporte ses mangues séchées en Europe
- Au Kenya, après Ruto, c’est au tour des gouverneurs de rendre des comptes
- Dans l’est de la RDC, la Monusco partie pour rester ?
- Requins à Agadir, orques à Gibraltar, le littoral marocain est-il vraiment envahi ?