[Tribune] Bernard Dadié, l’écriture pour « abattre les faux masques »

La littérature est « révolutionnaire » clamait l’écrivain et homme politique ivoirien Bernard Dadié, décédé le 9 mars dernier. Par son écriture, il voulait « écarter les ténèbres », au nom de la fraternité.

Bernard Binlin Dadié. © Issam Zejly/TruhBird Medias pour J.A.

Bernard Binlin Dadié. © Issam Zejly/TruhBird Medias pour J.A.

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Publié le 19 mars 2019 Lecture : 3 minutes.

Il aurait voulu être enseignant. Il devint « commis d’administration », comme il le rappelle dans son discours de réception du prix Unesco-Unam Jaime Torres Bodet, en 2016, l’année de son centenaire. Célébré en Côte d’Ivoire par l’Ascad (Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et de ses diasporas), dont il était membre, l’écrivain unanimement salué dans le monde était aussi un

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