Karim Wade
Président de l’Anoci, 39 ans, Sénégal
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Son (pré)nom est sur toutes les lèvres sénégalaises. Ses compatriotes avaient découvert un géant – il mesure 1,90 m – timide aux côtés de son père fraîchement élu en mars 2000. Sept ans plus tard, le président du conseil de surveillance de la toute-puissante Anoci, chargée d’organiser le sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) à Dakar, en mars prochain, ne laisse guère indifférent. Très introduit dans les milieux d’affaires, familier des pays du Golfe qui investissent au Sénégal, Karim Wade est soupçonné par ses adversaires de vouloir à tout prix succéder à son père. Quatre ans avant l’échéance, la bataille pour le fauteuil présidentiel est déjà engagée. Les candidats, réels ou supposés, fourbissent leurs armes et font tout pour se signaler. Si l’aîné des enfants Wade veut se lancer dans la course à la présidentielle, il lui faudra d’autres arguments que son nom de famille. Le Sénégal n’est pas la Syrie, l’Égypte ou la Libye. Et il le sait.
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