Cheikh-Yves, Brahim et les autres

Publié le 21 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

« Si j’arrive à Dakar le 20 janvier, je serai le plus jeune pilote à avoir réalisé cet exploit », hasarde Cheikh-Yves Jacquemain (18 ans). À quelques jours du départ du plus grand rallye-raid du monde, le 5 janvier à Lisbonne, le motard sénégalais sourit face aux caméras. Peu effrayé par la difficulté de l’épreuve, il a le moral au beau fixe. Près de trois cents passionnés, dont une majorité d’amateurs, vont se retrouver sur les pistes du Dakar (9 273 km au total). Ils sont originaires d’une cinquantaine de pays, parmi lesquels quelques africains : Kenya, Mauritanie, Sénégal, Maroc Le boxeur franco-marocain Brahim Asloum, récent champion du monde, sera de la partie.
À en croire Étienne Lavigne, le directeur de l’épreuve, l’édition 2008 promet d’être « relevée en termes de parcours et de difficultés ». Un plan de sécurité routière a été mis en place, avec campagnes de sensibilisation des populations vivant à proximité des axes de passage et patrouilles régulières de la police et de la gendarmerie. Sur les secteurs routiers, la vitesse des voitures sera limitée.
Hors droits de retransmission télévisée, le budget du Dakar s’élève cette année à 12 millions d’euros. Pour le seul Sénégal, les retombées financières directes sont estimées à 2 millions d’euros.

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