Chakib Khelil
Ministre des Mines et de l’Énergie, 68 ans, Algérie
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L’inamovible « monsieur Pétrole » algérien a eu pour camarade de classe un certain Abdelaziz Bouteflika. De là à y voir le secret de sa longévité, il n’y a qu’un pas, que seuls ses détracteurs ont osé franchir. Car avant de rejoindre le gouvernement algérien en 1999, Chakib Khelil s’était déjà fait un nom à la Banque mondiale pour laquelle il a supervisé, dix-neuf années durant, plusieurs projets pétroliers. Un poste qui a permis à ce natif d’Oujda, au Maroc, d’étoffer son carnet d’adresses. Et de devenir un interlocuteur incontournable des grands groupes pétroliers. Un savoir-faire que Chakib Khelil met à profit depuis plus de huit ans pour traiter les nombreux dossiers (comme le gazoduc Lagos-Algerou le développement de la pétro-chimie) qui encombrent le bureau de son ministère des Mines et de l’Énergie. Tout en gardant un oeil sur la Commission africaine de l’énergie, qu’il rêve de relancer. Et sur son grand chantier de 2008 : la loi sur le nucléaire civil, dont son pays doit prochainement se doter.
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