Redéploiement de l’armée au Mali : les ex-rebelles de la CMA font pression sur Bamako

En suspendant leur participation au cadre de concertation avec le gouvernement malien, les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad veulent faire pression sur Bamako pour accélérer l’intégration de combattants au sein des forces armées.

Une patrouille commune entre ancien rebelles et forces armées maliennes, en février 2017 à Gao. © Baba Ahmed/AP/SIPA

Une patrouille commune entre ancien rebelles et forces armées maliennes, en février 2017 à Gao. © Baba Ahmed/AP/SIPA

Publié le 21 mars 2019 Lecture : 3 minutes.

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) s’est retirée du cadre de concertation le 15 mars. Les ex-rebelles avancent deux motifs à cette prise de distance avec le gouvernement malien. Le premier est la création « unilatérale » des bataillons d’unités spéciales. Le second, le lancement de l’opération militaire « Dambé », qu’elle considère comme « un redéploiement » des Forces armées maliennes (FAMA) dans plusieurs régions du nord.

Pour la CMA, ce redéploiement doit en effet avoir pour préalable l’intégration de combattants issus de groupes signataires dans les rangs des FAMA, dans une armée « reconstituée ».

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