Présidentielle aux Comores : Azali Assoumani sur la voie royale

Candidat à sa succession, le président sortant Azali Assoumani est donné grand favori de la présidentielle dont le premier tour se tient dimanche 24 mars. Décryptage des enjeux d’une élection qui semble jouée d’avance.

Dans un bureau de vote lors de l’élection présidentielle aux Comores de 2006 (archives/illustration). © REUTERS/Tim Cocks

Dans un bureau de vote lors de l’élection présidentielle aux Comores de 2006 (archives/illustration). © REUTERS/Tim Cocks

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Publié le 22 mars 2019 Lecture : 4 minutes.

Opération de vote à Moroni, Comores, lors du référendum constitutionnel, le 30 juillet 2018. © TONY KARUMBA / AFP
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Présidentielle aux Comores : Azali Assoumani face à douze candidats de l’opposition

Candidat à sa propre succession, Azali Assoumani fait figure de favori à la présidentielle du 24 mars. Face à lui, douze candidats entendent cependant faire mentir les pronostics. De Mouigni Baraka Saïd Soilihi, l’ancien gouverneur de la principale île de l’archipel, Ibrahim Ali Mzimba, l’ancien ministre des Affaires étrangères, ou Hamidou Karihila, ancien fidèle du président, portrait de ses principaux adversaires.

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Au soir de l’élection présidentielle, dont le premier tour est organisé le 24 mars, Azali Assoumani pourrait bien se succéder à lui-même. Et ce ne serait une surprise pour personne. À commencer par le chef de l’État comorien qui, sûr de sa force et de son bon droit, n’hésite pas à annoncer tout haut sa propre victoire.

Il faut dire que le président de l’Union Comores semble disposer de tous les atouts nécessaires pour se faire réélire, si possible sans avoir à passer par un second tour, prévu pour le 21 avril si besoin.

Bien s’informer, mieux décider

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