[Édito] Algérie : une page se tourne

Marqué par les épreuves de l’histoire, le peuple algérien connaît depuis plusieurs semaines un grand sursaut. Le plus dur commence : gérer au mieux, dans l’intérêt de tous, cette transition entre l’Algérie d’hier et celle de demain.

Un drapeau algérien sur la place de la République à Paris, dimanche 17 mars 2019 (photo d’illustration). © Rafael Yaghobzadeh/AP/SIPA

Un drapeau algérien sur la place de la République à Paris, dimanche 17 mars 2019 (photo d’illustration). © Rafael Yaghobzadeh/AP/SIPA

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Publié le 25 mars 2019 Lecture : 3 minutes.

Un jeune garçon lors d’une manifestation contre le régime Bouteflika, en mars 2019 en Espagne (photo d’illustration). © Alvaro Barrientos/AP/SIPA
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Algérie : les promesses du printemps

L’élan citoyen qui a conduit le président Bouteflika à renoncer à un cinquième mandat a impulsé une nouvelle dynamique qui devrait déboucher sur de profondes réformes politiques et économiques.

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«L’Algérie n’existe pas ? Nous allons l’inventer », disait l’un de ses responsables à l’aube de l’indépendance. Trop rares sont les Algériens qui, depuis, se sont réellement interrogés sur ce pays à inventer. Pourquoi une telle nation s’est-elle ainsi dérobée à son destin ? Une nation qui ne crée de richesses que grâce à son sous-sol et dont la répartition pose question. Une nation, aussi, à laquelle ses enfants sont extrêmement attachés, mais, comble du paradoxe, dont la plupart rêvent de s’évader. Une nation, enfin, qui n’a jamais cessé d’hésiter entre optimisme et amertume, espoir et résignation.

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