Centrafrique – Firmin Ngrebada : « Il faut éviter de faire une fixation sur la Russie »
Influence russe en Centrafrique, relations entre le gouvernement et les groupes armés, remaniement à venir, réalité de la mise en application des engagements des belligérants… Au lendemain de la signature d’un nouvel accord de sortie de crise, le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles.
Les groupes armés avaient réclamé sa tête, mais finalement, Firmin Ngrebada devrait conserver son poste de Premier ministre, et diriger le gouvernement suite au remaniement promis dans le cadre du nouvel accord signé le 20 mars entre le gouvernement et les représentants des groupes armés.
De retour à Bangui, et malgré un agenda forcément extrêmement chargé, Firmin Ngrebada a reçu Jeune Afrique dans son bureau de la Primature, entre deux rendez-vous pour peaufiner la composition du futur gouvernement, qui doit être annoncé avant lundi.
Jeune Afrique : Quelle garantie avez-vous donné aux rebelles pour obtenir leur signature à l’accord, jeudi à Addis Abeba ?
Firmin Ngrebada : Je ne parlerai pas de garantie. Addis Abeba a permis de lever les malentendus qui étaient nés après la formation du dernier gouvernement, le 6 mars dernier.
Lors des négociations à Khartoum, les groupes armés avaient réclamé de participer à la gestion des affaires de l’État. Nous leur avions alors indiqué que cela se ferait par étape. Mais la démarche n’a pas été bien comprise. Cette fois, je pense que les choses vont aller de l’avant.
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