Rover Streetwise
Publié le 25 novembre 2003 Lecture : 1 minute.
Sans être fondamentalement différente de la Rover 25, la Streetwise en est une évolution réussie. De sa devancière, elle garde surtout le comportement dynamique, qui la rend très
plaisante à piloter, sauf quand la route n’est pas très bonne : la suspension a été
rehaussée et durcie, ce qui ne nuit pas au comportement mais un peu au confort.
Extérieurement, la Streetwise affiche sa personnalité, notamment par l’utilisation de boucliers en plastique anthracite qui se prolongent, sur les côtés, autour des roues et en bas de caisse. Selon la couleur de la carrosserie, cet ensemble ressort plus ou moins, donnant à la voiture un air de fausse aventurière bien sympathique.
Intérieurement, originalité : si vous choisissez la version deux portes, vous aurez une quatre place, alors qu’avec la quatre portes vous aurez une cinq places. Dans les deux cas, l’ensemble est traité de façon cossue et comporte de nombreux rangements.
Deux moteurs sont proposés : l’un à essence, de 1,4 litre, développant 103 chevaux, l’autre, un diesel de 2 litres de 101 ch. Tous deux sont largement à la hauteur, notamment parce que la voiture n’est pas lourde, même en diesel. Regrettons simplement que ces deux moteurs soient un peu bruyants.
L’équipement est complet, à condition de se contenter de deux coussins gonflables et d’un volant non réglable en profondeur, et d’accepter qu’il n’y ait pas d’ordinateur de bord. Quelques lacunes que le prix attractif de la voiture fait vite oublier, car, pour le reste, cette petite anglaise ne manque pas de charme.
