RDC : pourquoi Lamuka n’a pas condamné l’« accord secret de partage de pouvoir » entre Tshisekedi et Kabila
En amont de leurs travaux de discussions, la coalition Lamuka prévoyait entre autres de condamner le fait qu’un « accord secret de partage de pouvoir » ait eu lieu entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, et de se positionner sur l’élection du nouveau président de la RDC. En désaccord sur ces points, ceux-ci n’ont finalement pas été ajoutés au communiqué final.
Réunis pendant trois jours à Bruxelles du 21 au 23 mars pour des discussions censées aboutir à d’importantes résolutions, les leaders de la coalition Lamuka ont publié un communiqué final (en bas d’article) sur lequel certains passages du brouillon initialement prévu n’y figurent pas. La seule grande annonce étant la mutation de leur coalition d’une plateforme électorale en une plateforme politique, alors que leur positionnement vis-à-vis de leur ancien allié devenu président de la République, Félix Tshisekedi, était le plus attendu.
Dans le brouillon du communiqué, que Jeune Afrique a pu consulter (document ci-dessous), les leaders de Lamuka prévoyaient d’annoncer après les travaux qu’ils « condamnent le fait qu’au mépris de la vérité des urnes, un accord secret de partage de pouvoir a été conclu entre le président sortant et le candidat Félix Tshisekedi ».
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les conclusions de trois jours de discussions entre les leaders de la coalition Lamuka, à Bruxelles, n’ont abouti à aucun engagement sur la poursuite du combat pour la « vérité des urnes », principalement porté jusqu’ici par Martin Fayulu.
Les leaders de la coalition électorale Lamuka – Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Antipas Mbusa Nyamwisi, Freddy Matungulu et Adolphe Muzito – ont lancé le 21 mars à Bruxelles, sans Moïse Katumbi, les travaux sur l’avenir politique de leur coalition. Ils se réuniront le lendemain pour définir la stratégie à adopter.