La Sénélec toujours à vendre

Publié le 20 novembre 2003 Lecture : 1 minute.

Le gouvernement s’est donné jusqu’en décembre 2004 pour mener à bien la privatisation de la Société nationale d’électricité (Sénélec), amorcée en… 1998. Lorsqu’il arrive au pouvoir, en mars 2000, Abdoulaye Wade rompt le contrat signé par son prédécesseur avec le consortium HydroQuébec International-Elyo. Pour expliquer leur décision, les autorités évoquent, pêle-mêle, « l’insuffisante implication des partenaires sociaux », « l’absence d’un programme d’investissement contractuel dûment défini dans le cahier des charges » et le fait que « le partenaire stratégique » ne possède que 34 % du capital de l’entreprise, « alors que celui-ci devait avoir la pleine responsabilité de la gestion et la garantie du financement des investisseurs ».
Des négociations s’ouvrent avec Vivendi Environnement/One ; elles échouent le 22 février 2002. AES Frontier International se dit intéressé, sans plus de succès.
La Sénélec est aujourd’hui dans la même situation qu’en 1998. Une task force, composée de représentants de l’État et des bailleurs de fonds, a été constituée « dans le but d’étudier les options institutionnelles, confie-t-on au ministère de l’Économie, ainsi que les modalités pratiques de mise en oeuvre du programme d’investissement d’urgence, en particulier la réalisation d’une nouvelle centrale électrique de 60 MW ».

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