RDC : Félix Tshisekedi se rendra aux États-Unis du 3 au 5 avril

Le président congolais Félix Tshisekedi se rendra du 3 au 5 avril aux États-Unis, où il sera notamment reçu par le chef de la diplomatie, Mike Pompeo. Une rencontre avec Donald Trump n’est pour l’heure pas prévue.

Félix Tshisekedi, à son arrivée à Windhoek, en Namibie, le 26 février 2019. © DR / Présidence RDC

Félix Tshisekedi, à son arrivée à Windhoek, en Namibie, le 26 février 2019. © DR / Présidence RDC

Publié le 27 mars 2019 Lecture : 1 minute.

Contrairement à la coutume pour un chef d’État, ce n’est pas la Maison Blanche mais le département d’État américain qui a rendu publique, mardi 26 mars, cette visite. Une procédure qui semble suggérer qu’aucune rencontre n’est à ce stade prévue avec le président américain, Donald Trump.

Prié de dire si le président congolais serait reçu par son homologue américain ou d’autres responsables de la Maison Blanche, le porte-parole de la diplomatie américaine, Robert Palladino, a répondu n’avoir « rien à annoncer » à ce sujet pour l’instant.

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Visite de trois jours

Pendant sa visite, du 3 au 5 avril, Félix Tshisekedi « sera reçu par le secrétaire d’État Pompeo et d’autres membres du gouvernement et hauts responsables américains », s’est-il contenté de préciser. La coopération pour lutter contre l’épidémie d’Ebola dans l’est de la RDC sera aussi à l’ordre du jour.

« Nous sommes déterminés à travailler avec lui pour la mise en oeuvre de son programme visant à combattre la corruption, renforcer l’État de droit, améliorer la sécurité, protéger les droits humains et promouvoir la croissance économique par une hausse des investissements étrangers et du commerce, notamment avec les États-Unis », a déclaré Robert Palladino.

« Nous soutenons l’engagement du président Tshisekedi à apporter le changement que le peuple congolais réclame et mérite », a-t-il ajouté.

Sanctions américaines

Cette visite augure-t-elle d’une amélioration des relations entre Kinshasa et Washington ? Après les élections congolaises, Washington avait annoncé que les États-Unis interdisaient leur territoire à plusieurs responsables de l’élection présidentielle. Parmi eux :  le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) Corneille Nangaa, le vice-président de cette instance Norbert Basengezi, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoko et le président de la Cour constitutionnelle Benoît Lwamba Bindu.

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Le 21 mars, Corneille Nangaa, son vice-président Norbert Basengezi, et le fils de ce dernier également conseiller à la Ceni, Marcellin Mukolo Basengezi, ont de nouveau été sanctionnés par le Trésor américain, qui avait bloqué leurs actifs sur le territoire américain.

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