Kenya-Somalie : la fermeture du camp de Dadaab de nouveau brandie par Nairobi

Le gouvernement kényan a une nouvelle fois annoncé son intention de fermer le tentaculaire camp de réfugiés de Dadaab, un des plus grand du monde, à la frontière avec la Somalie. Une demande qui s’inscrit dans un contexte diplomatique tendu avec Mogadiscio, et présage d’un nouveau bras de fer avec les ONG présentes dans le camp.

Le camp de réfugiés de Dadaab, dans le sud du Kenya à la frontière somalienne,  en août 2011. © IHH Humanitarian Relief Foundation / Flickr

Le camp de réfugiés de Dadaab, dans le sud du Kenya à la frontière somalienne, en août 2011. © IHH Humanitarian Relief Foundation / Flickr

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Publié le 29 mars 2019 Lecture : 4 minutes.

Le discours des autorités kényanes, qui considèrent le camp comme une source d’insécurité, n’est pas nouveau. « À chaque fois qu’un attentat se produit au Kenya où que les relations se détériorent avec le gouvernement somalien, le Kenya utilise ce camp, entre autres moyens, pour faire pression sur la Somalie », explique Rashid Abdi, directeur des projet relatifs à la Corne de l’Afrique à l’International Crisis Group.

Dans un note datée du 19 février, le gouvernement kényan a – à nouveau – informé le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés de son « projet de fermeture du camp de Dadaab dans un délai de six mois » , demandant à l’agence à l’agence onusienne « d’accélérer la réinstallation des réfugiés et des demandeurs d’asile qui y résident ». Dans un document daté du 28 février, le HCR se dit prêt à travailler avec le gouvernement kényan dans cette optique.

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