Gbagbo et Villepin chez Bongo
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Pour la première fois depuis le sommet de Kléber sur la Côte d’Ivoire, fin janvier à Paris, le président Laurent Gbagbo et le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin se sont retrouvés, le 21 novembre à Libreville, à la demande de l’Élysée. Une rencontre relativement improvisée, la « visite de travail » de Gbagbo n’ayant été confirmée qu’à la mi-novembre. Jusqu’à cette date, seuls le Premier ministre ivoirien et le chef de la diplomatie française étaient attendus dans la capitale gabonaise. La visite du premier, alors prévue pour la fin novembre ou le début décembre, devait permettre, entre autres, d’amener Libreville à s’intéresser de nouveau au dossier ivoirien. Celle du second, programmée depuis une quinzaine de jours, devait être officiellement consacrée à l’évolution de la situation en Afrique centrale, notamment en RD Congo et en Centrafrique. Le blocage de la situation à Abidjan en a décidé autrement. Et remis en selle Omar Bongo, convaincu par Chirac de sceller les retrouvailles Gbagbo-Villepin, alors qu’il s’était volontairement abstenu d’intervenir directement dans la crise ivoirienne. Les deux hommes, qui avaient recommencé à se parler au téléphone au lendemain du séjour à Abidjan (à la mi-août) de Nathalie Delapalme, conseillère du ministre, s’attacheront avec l’aide de leur hôte à trouver une solution pour relancer le processus de Marcoussis, en panne depuis un peu plus de deux mois.
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