Fermetures en série

Publié le 24 novembre 2003 Lecture : 1 minute.

La fermeture, le 31 décembre 2003, des centres d’information des Nations unies d’Europe occidentale (Athènes, Bonn, Bruxelles, Copenhague, Lisbonne, Madrid, Paris, Rome) et le transfert de leurs tâches à Bruxelles ont été entérinés sans réel débat par la commission compétente de l’Assemblée générale. Mais le rapport sur la politique d’information de l’ONU rendu public à cette occasion indique clairement que cette mesure « est le premier pas vers l’application d’une solution analogue à d’autres régions au cours des trois prochaines années ».
Sur les 68 centres encore en place après cette première réforme, ceux d’Europe orientale seront rattachés à l’office des Nations unies de Vienne, ceux d’Amérique latine et des Caraïbes à celui de Mexico, ceux d’Asie à un ou deux centres qui restent à déterminer, de même que ceux du Proche-Orient. L’Afrique, où des centres d’information fonctionnent actuellement dans la plupart des capitales, sera divisée en quatre ou cinq grandes régions, pour chacune desquelles un centre unique desservira plusieurs pays.
Le choix définitif des villes qui bénéficieront de ces implantations n’est pas encore définitivement arrêté, mais il est probable que la compétition sera rude, car la présence d’un centre n’est pas seulement une question de prestige national : étudiants, universitaires, journalistes, fonctionnaires les fréquentent régulièrement, tandis que leur fonctionnement crée un nombre non négligeable d’emplois locaux.

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