Des liens très spéciaux
Dans son discours de Londres, le 19 novembre, le président George W. Bush a souligné l’importance des « liens spéciaux » qui existent entre les États-Unis et le Royaume-Uni. Ils sont fondés, a-t-il rappelé, sur l’Histoire, la culture et des valeurs communes. Mais pour l’instant, ces « liens spéciaux » semblent avoir pris une tournure assez particulière. Le gouvernement britannique s’est manifestement senti obligé de prendre des mesures de sécurité tout à fait exceptionnelles pour protéger Bush, même si, comme on a pu le constater, elles n’ont pas été parfaites (voir ci-dessus).
En dehors de l’exploit journalistique du Daily Mirror, un sondage de l’institut TNS, mené simultanément au Royaume-Uni et aux États-Unis, confirme que les Britanniques sont toujours pour le moins agacés par leurs cousins d’outre-Atlantique. Si 63 % des Américains, par exemple, ont une opinion favorable de Tony Blair et 9 % seulement une opinion défavorable, 54 % des Britanniques ont une opinion défavorable de George W. Bush et 23 % seulement une opinion favorable (voir infographie).
Mieux, ou pis, si 70 % des Américains font confiance aux Britanniques pour trouver de « bonnes solutions » aux problèmes internationaux, contre 25 % qui ne leur font pas confiance, 31 % seulement des Britanniques sont rassurés par la politique étrangère américaine et 62 % s’en inquiètent.
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