Arabie saoudite : libération de trois militantes des droits humains

L’Arabie saoudite a libéré jeudi trois des onze militantes des droits humains détenues depuis près d’un an à la suite d’une campagne de répression dans le royaume, ont indiqué un proche des détenues et l’ONG ALQST.

Une femme en abaya, à La Mecque, en Arabie saoudite, le 9 décembre 2013 (image d’illustration). © Aya Batrawy/AP/SIPA

Une femme en abaya, à La Mecque, en Arabie saoudite, le 9 décembre 2013 (image d’illustration). © Aya Batrawy/AP/SIPA

Publié le 28 mars 2019 Lecture : 1 minute.

La blogueuse Eman al-Nafjann, la professeure retraitée de l’université Roi Saoud de Riyad Aziza al-Youssef, et l’universitaire Rokaya Mohareb, ont été libérées à la suite de la deuxième audience de leur procès devant la cour pénale de Riyad, a indiqué un proche de l’une des détenues.

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Selon cette source, les trois militantes, libérées après avoir passé près d’un an en détention, devront toutefois se rendre au tribunal mercredi prochain lors de la reprise du procès.

Les huit autres « libérées dimanche »

La cour n’a pas commenté dans l’immédiat ces informations et les conditions de leur libération ne sont pas connues. Les huit autres militantes devraient être relâchées dimanche, a affirmé sur Twitter l’organisation de défense des droits humains ALQST.

Plus d’une dizaine de militants et militantes avaient été arrêtés en Arabie saoudite en mai 2018, un mois à peine avant la levée historique d’une mesure interdisant aux femmes de conduire dans le pays.

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>>> À LIRE – [Chronique] Arabie saoudite : des femmes divorcées par texto

La plupart de ces militants – ayant défendu le droit des femmes à conduire ou demandé la levée du système de tutelle qui oblige ces dernières à obtenir la permission d’un parent masculin pour de nombreuses démarches – ont été accusés de porter atteinte aux intérêts nationaux et d’aider les « ennemis de l’État ».

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Le procès, très suivi, a renforcé les critiques contre l’Arabie saoudite, dont l’image a été considérablement ternie à l’automne dernier dans l’affaire Khashoggi, du nom du journaliste et critique saoudien tué dans le consulat de son pays à Istanbul par un commando venu de Riyad.

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