Tchad : pétrole sous surveillance
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La Banque mondiale va-t-elle renoncer à superviser l’utilisation des revenus pétroliers au Tchad ? Malheureusement, oui, estiment plusieurs représentants de la société civile, qui affirment que l’argent du pétrole ne finance pas la lutte contre la pauvreté. Lors de deux ateliers organisés à N’Djamena et Yaoundé, du 10 au 14 octobre, la Banque mondiale s’est au contraire voulue rassurante. « Nous ne quittons pas le projet, et nous conservons notre rôle de surveillance même si le respect de la loi revient aux autorités du pays », nous ont déclaré deux responsables de l’institution. Aux termes d’une loi de janvier 1999, 10 % des recettes pétrolières sont versées sur un Fonds pour les générations futures, 80 % affectées aux secteurs prioritaires (santé, éducation, infrastructure), 15 % au budget général et 5 % à la région productrice. Une répartition que souhaite modifier le gouvernement tchadien. En 2004, 84,6 millions de dollars ont été transférés au Tchad en provenance du compte séquestre ouvert à la Citibank de Londres dans le cadre de l’accord entre la Banque mondiale et N’Djamena.
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