Offensive du maréchal Haftar en Libye : la Tunisie et l’Algérie sur le qui-vive
Les troupes de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, ont lancé mercredi soir une offensive pour prendre la capitale Tripoli. Une nouvelle escalade de violence qui inquiète les voisins tunisien et algérien, sur qui se répercutent depuis 2011 les soubresauts de la crise libyenne.
En première ligne étant donné que certains combats ont lieu autour de Tripoli, à 180 kilomètres de sa frontière – où s’activent déjà certains groupes armés – la Tunisie a réagi aux mouvements du maréchal Haftar. Le ministère de la Défense a affirmé dans un communiqué avoir pris « les précautions nécessaires pour sécuriser sa frontière sud-est et faire face à d’éventuelles répercussions de la situation en Libye ». Il en appelle à la vigilance des militaires aux postes-frontières et à l’utilisation de tous les moyens de surveillance.
>>> À LIRE – Libye : le maréchal Haftar continue d’avancer vers Tripoli malgré les appels au calme
Le Conseil de sécurité nationale, présidé par le chef de l’État Beji Caïd Essebsi, a également renouvelé l’état d’urgence pour un mois. Il souligne « la gravité des événements survenus dans ce pays frère, et la nécessité d’éviter l’escalade en accélérant la mise en place d’une solution politique reposant sur le dialogue entre toutes les parties ». Une déjà affichée le week-end dernier à Tunis, au cours d’une réunion spéciale en marge du 30e sommet de la Ligue arabe.
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