Vos lettres ou courriels sélectionnés

Publié le 25 septembre 2007 Lecture : 5 minutes.

Chana Tovah à tous !
– Au seuil de cette nouvelle année 5768, permettez-moi de souhaitez Chana Tovah à l’ensemble du peuple juif, ami et frère, que ce soit une année de bénédiction de la part du Très-Haut, pour vous et les vôtres, et de paix pour Jérusalem. Et comme on dit, Léchana tova tikatévou vétéhatémou !
F. Souhail, Tunisie

Nucléaire : toujours plus
– Les efforts de la communauté internationale pour réduire, ou du moins contrôler, la prolifération d’armes de destruction massive sont réduits à néant par les conséquences chaotiques de la politique étrangère américaine. Aussi bien au Proche- et Moyen-Orient qu’en Eurasie ou en Asie du Nord-Est s’amorce une nouvelle course à l’atome. C’est l’une des conséquences malheureuses de l’intervention américaine en Mésopotamie.
En remodelant la structure géopolitique du Moyen-Orient, les Américains n’ont fait qu’accroître dangereusement les tensions dans une région fort instable. Paradoxalement, les fondements du traité de non-prolifération nucléaire, qui ont servi de prétextes à certaines options de la politique américaine dans le monde, sont aujourd’hui mis en péril par les conséquences de cette même politique. L’Afrique, dont beaucoup de pays ont adhéré au traité de Pelindaba sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires sur le continent, n’est pas à l’abri de changements soudains. Plusieurs pays du continent veulent se doter de programmes nucléaires civils. Et ce d’autant plus que la richesse minière, notamment en uranium, des territoires africains attise la convoitise des pays déjà nucléarisés.
Wouicem Chekkat, Gao, Mali

la suite après cette publicité

J.A., agitateur d’idées
– J’ai lu avec attention l’invitation de Hamed Zghal à créer un Congrès islamique à l’instar du Congrès juif mondial (J.A. n° 2431-2432). Je considère cette idée saugrenue, car on a besoin d’un Congrès fondé sur l’économie et non sur l’islam. En revanche, l’idée d’une agence de presse panislamique est une idée très intéressante dans la mesure où elle transcende les différences culturelles entre les nations musulmanes. Ce rôle aurait pu être joué par Al-Jazira. Mais cette télévision défend les seuls intérêts du Golfe. Il est nécessaire d’engager un vrai débat et de permettre à tous les intellectuels d’y participer. Pourquoi pas par le biais de Jeune Afrique ?
Fathi Tounakti, Hammam Lif, Tunisie

Enseignants et ministres
– Quarante-sept ans après l’accession du Cameroun à l’indépendance, la plupart des Camerounais broient du noir tous les jours ; ce qui est stupéfiant eu égard aux richesses dont dispose le pays. Tout dirigeant devrait avoir pour souci le bien-être de ses concitoyens. Comment expliquer que dans un pays comme le nôtre les enseignants du supérieur soient nommés ministre lorsque les universités en recherchent désespérément ? Après avoir été ministres, les enseignants n’acceptent pas de revenir dans les amphis. Ma plus grosse crainte est celle de voir le pays sombrer encore un peu plus si on ne peut plus assurer une bonne éducation à nos enfants et si on ne peut plus dire que le pouvoir en place se trompe.
Charlot Djounda, Cameroun

Ibn Khaldoun, le film
– Je tiens tout d’abord à vous féliciter pour votre magazine qui nous informe de manière instantanée de tous les événements qui se passent en Afrique, aussi bien politiques, économiques que culturels. J’ai été ravi de lire l’article portant sur le 600e anniversaire d’Ibn Khaldoun (J.A. n° 2400), qui retraçait minutieusement, sans toutefois trop s’étaler, la vie de ce célèbre savant, fierté du peuple tunisien et arabe. Je souhaitais rappeler l’existence d’un film-documentaire de 90 minutes, Ibn Khaldoun, produit par Hajer Ben Nasr, de la société Nasr For Art Production. Ce film a reçu le prix 2007 du Festival des télévisions arabes.
Eddine Dhia Rebîi, Tunisie

Y a-t-il un pilote congolais dans l’avion ?
– J’ai lu avec intérêt Le Plus de Jeune Afrique intitulé « Entre ombre et lumière » (J.A. n° 2431-2432) que vous avez consacré au Congo, pays où j’ai vécu de 1975 à 2004, auquel je continue à penser et que j’essaye de servir. On peut découvrir le nouvel aéroport d’Owando et suivre l’atterrissage du premier avion à bord duquel avait pris place le délégué général des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, de nationalité congolaise, ainsi que le pilote, français, Merle Des Isles. Pourquoi le pilote n’est-il pas congolais ? Pourquoi le Congo-Brazzaville, indépendant depuis 1960, n’a-t-il pas encore ses propres pilotes alors qu’il possède ses aéroports ? La réponse est sans doute à chercher du côté de l’Éducation nationale Envoyer des reporters dans les écoles primaires, secondaires et techniques du pays, surtout celles de la campagne, permettrait de comprendre le drame que vit la jeunesse.
Sur Marguerite, Paris, France

la suite après cette publicité

J.A., trop cher en Algérie
– Le prix de Jeune Afrique en Algérie est exorbitant (150 dinars) pour les étudiants. Ils ne peuvent pas l’acheter chaque semaine. Nous souhaiterions que J.A. baisse un peu le prix pour qu’on puisse avoir accès à ses articles.
Halima Boulahrouz, Ain Beïda, Algérie

Réponse : La question du prix de notre hebdomadaire et des autres publications du Groupe Jeune Afrique est une question importante et une préoccupation permanente. Si nous comprenons très bien que le prix de 150 DA vous semble trop élevé – bien qu’il soit le moins cher du Maghreb -, il tient néanmoins compte d’un certain nombre de paramètres : coûts de transport et de fabrication, rentabilité de la publication, distribution, etc. Nous ne sommes actuellement pas en mesure de le baisser. À moins d’une augmentation significative de nos ventes et de nos recettes publicitaires en Algérie. M.B.Y.

la suite après cette publicité

Musique congolaise
– C’est toujours un plaisir de lire dans Jeune Afrique un article consacré à notre pays, la RD Congo. J’ai particulièrement apprécié celui qui présente le Dictionnaire des immortels de la musique congolaise moderne de Jean-Pierre François Nimy Nzonga (J.A. n° 2436). Outre les deux autres ouvrages abordant la musique congolaise que vous mentionnez, je voulais rappeler que Manda Tchebua, à l’époque chroniqueur musical à la Télévision nationale congolaise, a publié, en 1996, aux éditions belges Duculot-De Boeck, un livre bien documenté de 366 pages sur la musique congolaise. Jusqu’à ce jour, cette uvre reste inégalée. Son titre est Terre de la chanson. La musique zaïroise hier et aujourd’hui.
Bruno Kasonga Ndunga Mule, Congo

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires