Vivement l’atome !
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L’option nucléaire pour la production d’électricité se précise en Algérie. Un ensemble de textes devrait atterrir au cours des prochains mois sur le bureau des présidents des deux Chambres du Parlement. Objectif : adapter la législation à ce type d’industrie ultrasensible. Pour ce qui est de la coopération, après avoir signé, en décembre 2006, une convention avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et, en juin 2007, un accord de coopération avec les États-Unis, le gouvernement d’Abdelaziz Belkhadem poursuit sa politique de diversification.
Chakib Khelil, le ministre de l’Énergie et des Mines, est ainsi attendu en Afrique du Sud, où il doit négocier un contrat d’assistance technique. Le savoir-faire sud-africain s’ajoutera à tous ceux – russe, chinois, américain et argentin – déjà sollicités par l’Algérie. Reste à savoir qui fournira le réacteur. On en saura davantage à l’issue de la visite de Nicolas Sarkozy à Alger, prévue en décembre 2007. Le président français ne cache pas son ambition de faire de son pays le principal fournisseur de technologie nucléaire au Maghreb.
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