RDC : comment Moïse Katumbi a fait du TP Mazembe un modèle financier
Malgré l’exil forcé de son président Moïse Katumbi, le TP Mazembe reste l’un des clubs africains de football dont l’assise financière est une des plus solides du continent. Budget, salaires des joueurs, avantages aux salariés… Enquête.
Son palmarès sur la scène domestique parle de lui-même : seize titres de champion de RDC, cinq Coupes et trois Supercoupes de RDC, autant de trophées qui viennent compléter un bilan international impressionnant, fait de cinq Ligues des champions, deux Coupes de la confédération, une Coupe des coupes et trois Supercoupes. Sportivement, le TP Mazembe est presque ce qui se fait de mieux en Afrique. Sur le plan économique, le club congolais est viable, et pas seulement grâce au soutien de Moïse Katumbi, son président, contraint à l’exil à Bruxelles depuis mai 2016.
Un budget qui reste élevé
Avant de quitter la RDC, Moïse Katumbi pouvait monter un budget annuel d’environ 13,4 millions d’euros. Depuis, celui-ci est en baisse, mais il n’est jamais descendu en dessous de 8 millions d’euros. « Pour cette année, cela va dépendre en partie de notre parcours en Ligue des champions, car les primes de la CAF varient en fonction du parcours réalisé », explique Salomon Idi Kalonda Della, le directeur financier du club et bras droit de Katumbi.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique, dans le viseur des États...
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- En Algérie, le ministre Ali Aoun affaibli après l’arrestation de son fils pour cor...
- Derrière les franchises KFC, Papa John’s ou Century 21 à Tunis, le visage de Rym B...