RDC : comment Moïse Katumbi a fait du TP Mazembe un modèle financier

Malgré l’exil forcé de son président Moïse Katumbi, le TP Mazembe reste l’un des clubs africains de football dont l’assise financière est une des plus solides du continent. Budget, salaires des joueurs, avantages aux salariés… Enquête.

Les joueurs du TP Mazembe à Osaka, le 16 décembre 2015. © Eugene Hoshiko/AP/SIPA

Les joueurs du TP Mazembe à Osaka, le 16 décembre 2015. © Eugene Hoshiko/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 12 avril 2019 Lecture : 4 minutes.

Son palmarès sur la scène domestique parle de lui-même : seize titres de champion de RDC, cinq Coupes et trois Supercoupes de RDC, autant de trophées qui viennent compléter un bilan international impressionnant, fait de cinq Ligues des champions, deux Coupes de la confédération, une Coupe des coupes et trois Supercoupes. Sportivement, le TP Mazembe est presque ce qui se fait de mieux en Afrique. Sur le plan économique, le club congolais est viable, et pas seulement grâce au soutien de Moïse Katumbi, son président, contraint à l’exil à Bruxelles depuis mai 2016.

Un budget qui reste élevé

Avant de quitter la RDC, Moïse Katumbi pouvait monter un budget annuel d’environ 13,4 millions d’euros. Depuis, celui-ci est en baisse, mais il n’est jamais descendu en dessous de 8 millions d’euros. « Pour cette année, cela va dépendre en partie de notre parcours en Ligue des champions, car les primes de la CAF varient en fonction du parcours réalisé », explique Salomon Idi Kalonda Della, le directeur financier du club et bras droit de Katumbi.

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