Les déboires de Fortis
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Fortis a décidément bien du mal à se défaire des filiales de la Belgolaise, fleuron historique de la coopération belge en Afrique. Le groupe belgo-néerlandais espérait céder ses actifs dans la Banque de Kigali et dans la Banque de crédit de Bujumbura (BCB) au consortium composé de la banque Degroof, de la Bank of Africa (BOA) et de la Société belge d’investissement pour les pays en développement (en abrégé BIO), financé par les pouvoirs publics.
Les autorités rwandaises ont fait valoir leur droit de préemption pour refuser la vente. Principale raison : le niveau trop important de l’actionnariat français dans la Bank of Africa (BOA), notamment à travers la Proparco et Natexis Banques Populaires. Au Burundi, l’opération capoterait en raison des commissions occultes demandées et des divergences sur la participation des opérateurs burundais dans la BCB.
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