Législatives au Bénin sans l’opposition : les enjeux d’un « match amical » inédit
Malgré la clameur publique et les appels à la retenue, le gouvernement béninois et les organes de gestion des élections poursuivent inexorablement le processus d’organisation des législatives du 28 avril, pour lesquelles aucune force de l’opposition n’est en lice. Au risque de crisper encore un peu plus un climat politique déjà très tendu.
Législatives au Bénin sans l’opposition : les enjeux d’un scrutin inédit
Les Béninois sont appelés aux urnes, dimanche 28 avril, pour des législatives inédites dans le pays depuis l’instauration du multipartisme : aucune liste d’opposition ne participe à ce scrutin. Un « recul de la démocratie et de l’État de droit », pour l’opposition, accusée par la mouvance présidentielle de n’avoir « pas été à la hauteur des exigences des nouvelles lois ».
Rien ne semble arrêter le processus des législatives au Bénin, qui va voir se jouer dans les urnes un match amical inédit entre deux formations de la majorité présidentielle, aucune liste d’opposition n’ayant été autorisée à participer. Mais au sein de l’opposition, qui appelle à la « désobéissance civile », le niveau de frustration fait craindre d’éventuels troubles lors du scrutin.
Vendredi, comme si de rien n’était, la campagne électorale s’ouvrira officiellement. Lundi, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a défini, par tirage au sort, l’ordre de passage des représentants des deux partis de la mouvance présidentielle sur les médias publics pour la campagne médiatique.
Depuis le 6 avril, et jusqu’au 16, plus de 700 000 électeurs – nouveaux majeurs, personnes ayant formulé une demande de duplicata ou de transfert de centre de vote – sont appelés à retirer leurs cartes.
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Législatives au Bénin sans l’opposition : les enjeux d’un scrutin inédit
Les Béninois sont appelés aux urnes, dimanche 28 avril, pour des législatives inédites dans le pays depuis l’instauration du multipartisme : aucune liste d’opposition ne participe à ce scrutin. Un « recul de la démocratie et de l’État de droit », pour l’opposition, accusée par la mouvance présidentielle de n’avoir « pas été à la hauteur des exigences des nouvelles lois ».
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