Algérie : quelles sont les « parties étrangères » que Gaïd Salah accuse de « déstabiliser le pays »
Le général Gaïd Salah a mis en garde mercredi contre des « tentatives de la part de certaines parties étrangères » de « déstabiliser le pays ». Si aucun pays n’est explicitement mentionné dans son discours, plusieurs spécialistes expliquent à Jeune Afrique pourquoi le chef d’état-major de l’armée pointerait la France.
« Nous avons déploré l’apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, [ …] afin de mettre en exécution leurs desseins visant à déstabiliser l’Algérie et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’État », a déclaré Ahmed Gaïd Salah, qui se trouvait en déplacement à Oran.
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L’accusation est grave, et si le pouvoir étranger en question n’est pas expressément nommé, la référence à des « antécédents historiques » laisse peu de place au doute. « Cela ne peut être que la France », assure à Jeune Afrique Adlene Mohammedi, docteur en géographie politique et très engagé depuis le début du mouvement.
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