Algérie : quelles sont les « parties étrangères » que Gaïd Salah accuse de « déstabiliser le pays »

Le général Gaïd Salah a mis en garde mercredi contre des « tentatives de la part de certaines parties étrangères » de « déstabiliser le pays ». Si aucun pays n’est explicitement mentionné dans son discours, plusieurs spécialistes expliquent à Jeune Afrique pourquoi le chef d’état-major de l’armée pointerait la France.

Le général Ahmed Gaïd Salah à l’académie militaire Houari-Boumédiène de Cherchell, en juillet 2018 (image d’illustration). © Anis Belghoul/AP/SIPA

Le général Ahmed Gaïd Salah à l’académie militaire Houari-Boumédiène de Cherchell, en juillet 2018 (image d’illustration). © Anis Belghoul/AP/SIPA

16266028_10211459071174572_7732308306510870922_n

Publié le 11 avril 2019 Lecture : 6 minutes.

« Nous avons déploré l’apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, [ …] afin de mettre en exécution leurs desseins visant à déstabiliser l’Algérie et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l’État », a déclaré Ahmed Gaïd Salah, qui se trouvait en déplacement à Oran.

>>> À LIRE – Algérie : vers un boycott de l’élection présidentielle du 4 juillet ?

L’accusation est grave, et si le pouvoir étranger en question n’est pas expressément nommé, la référence à des « antécédents historiques » laisse peu de place au doute. « Cela ne peut être que la France », assure à Jeune Afrique Adlene Mohammedi, docteur en géographie politique et très engagé depuis le début du mouvement.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Algérie : « Bouteflika a démissionné grâce aux marches populaires, pas à l’armée »

Contenus partenaires