Extradition compromise pour deux ex-cadres de Khalifa
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La demande d’extradition de Kebache Ghazi et Mohamed Nanouche, deux anciens cadres du groupe algérien Khalifa réfugiés en France, a peu de chances d’aboutir dans l’immédiat. La chambre d’instruction du tribunal de Paris a renvoyé sa décision au 17 octobre prochain, et tout porte à croire que la justice française sera amenée à requérir un complément d’informations au gouvernement algérien. Des sources proches de l’affaire indiquent que le dossier fourni par Alger est vague et incomplet.
Les deux hommes avaient été arrêtés le 29 mai dernier sur la base d’un mandat d’arrêt international délivré par le tribunal criminel de Blida en mars 2005. Mohamed Nanouche, condamné le 22 mars 2007 par le tribunal de Blida à vingt ans de réclusion, bénéficie de la liberté provisoire depuis le 12 septembre dernier. Placé sous contrôle judiciaire, il a introduit une demande d’asile politique en France. Kebache Ghazi, condamné lui aussi à vingt ans de prison dans le cadre de la même affaire, a également été remis en liberté provisoire le 19 septembre.
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