[Analyse] Au Soudan comme en Algérie, pourquoi craindre un scénario « à l’égyptienne »
Le « scénario égyptien » est une crainte chez les opposants soudanais et algériens. Mais en amont des interventions des hauts commandements, les similitudes résident dans les contradictions propres à ces Républiques où l’armée s’arroge un large rôle politique et économique.
![Des manifestants dans la capitale soudanaise Khartoum, vendredi 12 avril 2019. © Anonymous/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/04/12/sipa_ap22323992_000007-e1560356182624.jpg)
Des manifestants dans la capitale soudanaise Khartoum, vendredi 12 avril 2019. © Anonymous/AP/SIPA
Le 11 avril, Omar el-Béchir n’était plus président du Soudan. Mais dans la foule massée aux abords du commandement général de l’armée soudanaise – dont est issu le général el-Béchir – pour réclamer « la chute du régime », l’ambiance est vite passée de la joie à la colère. Les manifestants n’ont pas semblé convaincus par l’annonce par Awad Ibn Awf, ministre de la Défense et général de carrière, de la création d’un comité de transition chargé de gérer l’après-Béchir. Et ce, même si la nouvelle « junte » au pouvoir a promis qu’elle allait laisser la main à un « gouvernement civil ».
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