Areva cherche une solution
La convention minière signée en février 2006 entre la société canadienne Uramin et le gouvernement centrafricain pour l’exploitation du gisement d’uranium de Bakouma, dans l’extrême-est du pays, est un fait sur lequel il est difficile de revenir. Telle est, en substance, la position du groupe nucléaire français Areva, qui a racheté Uramin en juillet 2007. Selon cette convention, 93 % des parts reviennent à Uramin.
Dans un communiqué du 19 septembre, Bangui a dénoncé « une opération (de rachat) irrégulière au regard des dispositions légales centrafricaines et des clauses contractuelles ». Le président Afrique d’Areva, Zéphirin Diabré, devait rencontrer le président François Bozizé à Bangui, le 22 septembre. Selon plusieurs sources, Bangui souhaite obtenir des compensations. Cela pourrait comprendre un « ticket d’entrée » versé par le groupe français et l’ouverture de négociations sur le partage des bénéfices. L’exemple du Niger, où Areva a accepté une révision des accords au bénéfice de Niamey, a donné des idées à Bangui.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Les tirailleurs de Poutine : enquête sur ces Africains qui combattent pour la Russ...
- Aux Émirats arabes unis, la baisse du taux de fécondité n’en finit pas d’inquiéter
- Bénin : comment le putsch contre Patrice Talon devait être financé
- Abidjan convoque le chargé d’affaires burkinabè sur fond d’accusations de déstabil...
- Au Maroc, l’enquête sur le « groupe Al Khair » révèle les dessous de la plus grand...