Stravinsky aussi

Publié le 24 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

A Avignon, c’est l’événement du Festival « off » : Le Sacre du printemps chorégraphié par le Franco-Algérien Heddy Maalem et interprété par quatorze danseurs d’Afrique de l’Ouest (Mali, Bénin, Nigeria, Sénégal). Un Sacre brûlant, frénétique et sensuel qui transfigure l’ode à la nature composée en 1913 par Igor Stravinsky.
Né à Batna, dans les Aurès, le chorégraphe, qui a installé sa troupe à Toulouse, dans le sud de la France, a eu l’idée de ce Sacre il y a cinq ans, à Lagos, raison pour laquelle il a choisi d’accompagner la partition originale d’images vidéo et de sons enregistrés dans la mégalopole nigériane. « On a interprété le Sacre mille fois, mais jamais comme cela », reconnaît-il. Au son des tambours, les jumeaux Kehinde et Taiwo Awaiye entraînent les danseurs dans une ronde spasmodique et sexuelle. « Je veux bousculer le regard des Occidentaux sur le corps noir », confiait le chorégraphe, en 2005. Pari gagné.

Le Sacre du printemps, par la compagnie Heddy Maalem, pièce pour quatorze interprètes, du 10 au 24 juillet au Théâtre des hivernales, Festival d’Avignon. http://www.heddymaalem.com

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