Législatives au Bénin : la base pointe du doigt la « légèreté » des leaders de l’opposition
Alors que le pays s’oriente vers des législatives inédites, sans aucune liste de l’opposition, celle-ci dénonce la « poussée dictatoriale » du président Patrice Talon. Mais certains militants dénoncent également le manque de préparation des leaders, les accusant d’avoir prêté le flanc à leur propre exclusion du processus électoral.
Législatives au Bénin sans l’opposition : les enjeux d’un scrutin inédit
Les Béninois sont appelés aux urnes, dimanche 28 avril, pour des législatives inédites dans le pays depuis l’instauration du multipartisme : aucune liste d’opposition ne participe à ce scrutin. Un « recul de la démocratie et de l’État de droit », pour l’opposition, accusée par la mouvance présidentielle de n’avoir « pas été à la hauteur des exigences des nouvelles lois ».
« Engagement aveugle », « manque de stratégie voire de lucidité »… Plusieurs militants de l’opposition, rencontrés à Cotonou la semaine dernière, osent, à demi-mots, faire leur mea culpa dans l’impasse politique que subit actuellement le Bénin, l’une des démocraties les plus stables du continent.
Certains soutiennent que l’opposition a fait preuve de « légèreté et de négligence » dans l’obtention du fameux certificat exigés aux partis politiques, censé garantir leur conformité à la nouvelle Charte des partis politiques. Ce document, délivré par le ministère de l’Intérieur sur la base d’une liste établie conformément aux dispositions de la nouvelle charte des partis politiques adoptée le 7 septembre 2018.
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Législatives au Bénin sans l’opposition : les enjeux d’un scrutin inédit
Les Béninois sont appelés aux urnes, dimanche 28 avril, pour des législatives inédites dans le pays depuis l’instauration du multipartisme : aucune liste d’opposition ne participe à ce scrutin. Un « recul de la démocratie et de l’État de droit », pour l’opposition, accusée par la mouvance présidentielle de n’avoir « pas été à la hauteur des exigences des nouvelles lois ».
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