Opposants incarcérés au Cameroun : Yaoundé dévoile sa ligne de défense à l’international
Alors que le statu-quo persiste dans la procédure judiciaire engagée contre Maurice Kamto et les 157 autres personnes détenues suite aux « marches blanches » du MRC, le gouvernement camerounais s’active à l’international, et laisse entrevoir sa ligne de défense.
![Paul Biya à Yaoundé, lors du scrutin présidentiel de 2011 (archives). © Sunday Alamba/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/10/20/16820hr_-e1508962755317.jpg)
Paul Biya à Yaoundé, lors du scrutin présidentiel de 2011 (archives). © Sunday Alamba/AP/SIPA
Depuis la prison principale de Nkondengui, où il passait le 15 avril son 78e jour de détention, Maurice Kamto a adressé une lettre à ses compagnons de lutte, détenus à la prison centrale voisine. Dans cette missive abondamment relayée sur les réseaux sociaux, le leader du MRC dénonce « la détention arbitraire » dont lui et ses co-détenus font l’objet, et accuse certains magistrats d’avoir un « engagement partisan et un parti-pris politique ».
« J’ai fait savoir, à travers nos avocats, ma disponibilité à discuter avec Paul Biya pour solder le passif du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018 et jeter les bases sérieuses et crédibles d’un nouveau départ politique », écrit Maurice Kamto, qui continue de clamer sa victoire à ladite élection.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »