Opposants incarcérés au Cameroun : Yaoundé dévoile sa ligne de défense à l’international

Alors que le statu-quo persiste dans la procédure judiciaire engagée contre Maurice Kamto et les 157 autres personnes détenues suite aux « marches blanches » du MRC, le gouvernement camerounais s’active à l’international, et laisse entrevoir sa ligne de défense.

Paul Biya à Yaoundé, lors du scrutin présidentiel de 2011 (archives). © Sunday Alamba/AP/SIPA

Paul Biya à Yaoundé, lors du scrutin présidentiel de 2011 (archives). © Sunday Alamba/AP/SIPA

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 17 avril 2019 Lecture : 3 minutes.

Depuis la prison principale de Nkondengui, où il passait le 15 avril son 78e jour de détention, Maurice Kamto a adressé une lettre à ses compagnons de lutte, détenus à la prison centrale voisine. Dans cette missive abondamment relayée sur les réseaux sociaux, le leader du MRC dénonce « la détention arbitraire » dont lui et ses co-détenus font l’objet, et accuse certains magistrats d’avoir un « engagement partisan et un parti-pris politique ».

« J’ai fait savoir, à travers nos avocats, ma disponibilité à discuter avec Paul Biya pour solder le passif du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018 et jeter les bases sérieuses et crédibles d’un nouveau départ politique », écrit Maurice Kamto, qui continue de clamer sa victoire à ladite élection.

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