L’arsenal du Hezbollah

De nombreuses roquettes tirées depuis le Liban par le Hezbollah se sont abattues sur le nord d’Israël. Les miliciens libanais, qui ne tiraient auparavant que des roquettes Katioucha d’une portée limitée, lancent des engins dont le rayon d’action atteint jusqu’à 200 km.

1. Katioucha
C’est devenu aujourd’hui un terme générique pour désigner toute une gamme de missiles plutôt rustiques, à courte portée et de calibre 107 mm ou 122 mm, et pas forcement d’origine soviétique. On peut se le procurer, le fabriquer et l’utiliser assez facilement

2. Chahine I De fabrication iranienne.

3. Fadjr-3 Troisième génération de Katioucha, fabriqués dans les usines d’armement de l’armée de l’Air iranienne. Le Hezbollah disposerait de lanceurs multiples montés sur des camions.

4. Fadjr-5 ou Raad 1 De fabrication iranienne. En arabe, fadjr signifie « aube » et raad « tonnerre ».

5. C-802 De fabrication chinoise. Considéré comme l’un des missiles anti-navire les plus performants au monde, très difficile à intercepter. Les Iraniens en ont acheté un nombre indéterminé, déployé au sein de batteries côtières et sur des patrouilleurs maritimes. Guidé par radar, son utilisation exige une expertise technique a priori hors de portée du Hezbollah. L’Iran et la Corée du Nord développeraient conjointement une version améliorée du C-802.

6. Le Zelzal 2 (« tremblement de terre » en arabe). Missile balistique (non guidé) de fabrication iranienne équipant les unités des Gardiens de la Révolution (Pasdarans). L’utilisation de cette version à courte portée reste à la mesure des miliciens du Hezbollah, contrairement aux versions à plus longue portée, qui exigent une certaine expertise technique. C’est-à-dire le soutien, l’encadrement ou la formation par des Pasdarans.