Algérie : le FLN lutte pour sa survie à l’ombre de la contestation populaire
Alors que son congrès extraordinaire vient d’être reporté sine die, le Front de libération nationale (FLN) est rongé par de graves divisions et rejeté par les manifestants. Deux camps s’y opposent : l’un favorable au coordinateur général Mouad Bouchareb, l’autre réclamant l’élection d’une nouvelle direction. Analyse.
Ce jeudi 18 avril, certains médias ont annoncé la démission de Mouad Bouchareb de la direction du FLN, avant que le parti ne démente officiellement, repoussant « sine die » le congrès extraordinaire qui devait se tenir fin avril. « Les conditions actuelles n’en permettent pas la tenue », a explicité le porte-parole Hocine Khaldoun.
Et pour cause : dans le sillage de la démission du président de la République Abdelaziz Bouteflika, mardi 2 avril, le vieux parti semble avoir perdu la faveur cercle des décideurs. « Le parti lutte actuellement pour sa survie, après avoir servi de levier politique et idéologique au système qui a régné depuis 1962 », résume un ex-ministre FLN.
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