[Tribune] Le nouveau Bandung peut-il s’écrire à Khartoum ou à Alger ?

Les derniers bouleversements au Soudan et en Algérie démontrent que les peuples du monde arabe semblent davantage disposés à une horizontalité Est-Ouest, amorcée par la conférence de Bandung.

Les Soudanais célébrant dans les rues de Khartoum la chute d’Omar el-Béchir, jeudi 11 avril 2019. © AP/SIPA

Les Soudanais célébrant dans les rues de Khartoum la chute d’Omar el-Béchir, jeudi 11 avril 2019. © AP/SIPA

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  • Neila Latrous

    Neila Latrous est rédactrice en chef Maghreb & Moyen-Orient de Jeune Afrique.

Publié le 24 avril 2019 Lecture : 3 minutes.

Vingt-deux ans. Drapée de blanc. Baskets cuivrées aux pieds. Juchée sur le toit d’une voiture, l’index vers le ciel. Une promesse ? Une prière ? L’image fait le tour du monde. Alaa Salah, étudiante soudanaise en architecture, icône de la révolution contre le président Omar el-Béchir – destitué depuis –, incarnation à elle seule des voix de la jeunesse et de la femme arabes, apparaît aujourd’hui jusque sur les murs d’Idlib, en Syrie, là où 370 000 personnes ont été tuées et 13 millions déplacées depuis le soulèvement de 2011.

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