[Tribune] Julian Assange ou l’extradition de la liberté

Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, arrêté à la mi-avril par la police britannique dans l’ambassade d’Équateur à Londres, n’a fait que divulguer des informations d’utilité publique, selon l’avocate camerounaise Julie Owono.

Un manifestant porte une photo du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, à Lisbonne le jeudi 25 avril 2019. © Armando Franca/AP/SIPA

Un manifestant porte une photo du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, à Lisbonne le jeudi 25 avril 2019. © Armando Franca/AP/SIPA

L’avocate camerounaise Julie Owono, directrice exécutive de l’ONG Internet sans frontières. © Alexandre Gouzou pour JA
  • Julie Owono

    Directrice exécutive d’Internet sans frontières, chercheuse au Berkman Klein Center for Internet and Society de l’Université d’Harvard (États-Unis).

Publié le 25 avril 2019 Lecture : 2 minutes.

L’arrestation de Julian Assange, à la mi-avril, a fait l’effet d’une douche froide auprès des défenseurs de la liberté de la presse et de l’internet libre. Après avoir passé presque sept ans reclus à l’ambassade d’Équateur à Londres, le lanceur d’alerte et journaliste a été lâché par les autorités de ce pays, au mépris de toutes les règles du droit international et de la nécessaire protection des libertés publiques. Cette interpellation est inquiétante.

Elle est aussi révélatrice de notre entrée dans une ère transitoire : celle où la technologie contribuera soit au renforcement de la démocratie, soit à sa mort. Pour comprendre ce qui se joue, petit retour sur les faits d’armes du cybermilitant.

Bien s’informer, mieux décider

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